Err

La bataille d'Aboukir (1798) - Nelson contrarie la stratégie de Bonaparte

BATTESTI Michèle
(Code: 9782717837407)
En Stock
1er août 1798 : dans la baie d'Aboukir (Égypte) l'escadre française du vice-amiral Brueys est surprise au mouillage par l'escadre anglaise de Nelson. À bout portant, la bataille est effroyable. En dépit de l'équilibre des forces (treize vaisseaux contre quatorze) l'engagement tourne au désastre. Seuls deux vaisseaux français parviennent à s'échapper. Privés de flotte, les 30 000 hommes de l'armée d'Orient sont désormais prisonniers d'une Égypte que venait de leur assurer la fulgurante victoire des Pyramides (21 juillet).
27,00 €
550g

Livraison offerte

En France Métropolitaine

Paiement sécurisé

1er août 1798 : dans la baie d'Aboukir (Égypte) l'escadre française du vice-amiral Brueys est surprise au mouillage par l'escadre anglaise de Nelson. À bout portant, la bataille est effroyable. En dépit de l'équilibre des forces (treize vaisseaux contre quatorze) l'engagement tourne au désastre. Seuls deux vaisseaux français parviennent à s'échapper. Privés de flotte, les 30 000 hommes de l'armée d'Orient sont désormais prisonniers d'une Égypte que venait de leur assurer la fulgurante victoire des Pyramides (21 juillet).

La stratégie périphérique de Bonaparte avorte en Orient. Maîtresse de la Méditerranée, la Grande-Bretagne prend la tête d'une nouvelle coalition européenne contre la France. La paix de Campoformio (1797) est rompue. Ni les expéditions navales de secours du Directoire (1799), ni celles du Consulat (1800-1801) ne permirent de desserrer l'étau.

Aboukir : un désastre « annoncé », mais pas inéluctable. Les atouts français étaient nombreux : des vaisseaux supérieurs, une artillerie plus puissante, des chefs issus de la guerre d'Amérique (Brueys, Decrès, Blanquet du Chayla). Mais les erreurs furent fatales : un site mal choisi, un embossage raté, un commandement timoré (Villeneuve), plus de courage voire d'héroïsme (Casabianca, Dupetit-Thouars) - que d'efficacité. Décisive, la bataille navale d'Aboukir a changé le cours de l'Histoire en réduisant les ambitions de Bonaparte à la vieille Europe.

* * *

Michèle Battesti, docteur en histoire (Laboratoire d'histoire et d'archéologie maritime du CNRS), est chargée d'études au Centre d'Etudes d'Histoire de la Défense. Auditrice à l'Institut des Hautes Etudes de la Défense nationale (38e session), enseignant la géopolitique à l'université de Paris-I, ses derniers ouvrages Images des mers du Sud (Du May), La marine au XIXe siècle (Du May), La marine de Napoléon III (Service historique de la marine) ont été couronnés par l'Académie de marine et le Prix d'histoire militaire 1997 (CEHD).
Ces ouvrages peuvent vous intéresser...