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Économie sociale et solidaire et responsabilité sociétale d’entreprise - Au cœur du développement en Afrique

(Code: 9782717872781)
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« Ce livre de Cheikh Kanté est passionnant dans la mesure où il montre clairement que l’ESS et la RSE constituent une voie évidente d’une croissance rapide en Afrique. Il faut rappeler que l’Afrique est le continent du 21e siècle, à la fois pour des raisons démographiques mais également parce qu’elle dispose des matières premières dont le monde entier aura besoin. Mais tout cela ne peut avoir lieu que si cette croissance se fonde sur une capacité à développer les productions et les transformations sur place et à répartir les résultats de cette croissance de manière juste et équilibrée. Je recommande vivement ce livre qui décline une nouvelle piste de croissance inclusive pour les économies africaines, encrée sur leurs valeurs et leurs histoires. »

Professeur Jean-Hervé Lorenzi,
Président du Cercle des Économistes
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L’Économie Sociale et Solidaire et la Responsabilité Sociétale d’Entreprise : au cœur du développement de l’Afrique. C’est la conviction que je défends pour la construction future du continent africain. Une architecture qui devra permettre à l’Afrique de tracer sa propre voie, en fonction de son histoire, de ses valeurs et de ses aspirations. Ce qui exigera à la fois audace, courage, imagination et créativité.

Je pars d’un constat qui est un aveu d’échec du néolibéralisme dans un contexte de mondialisation new look et de recomposition géopolitique et géostratégique ayant comme déterminants : l’accroissement de la pauvreté des pays du tiers monde, le changement climatique, la crise alimentaire, la crise énergétique, la crise sécuritaire, la crise culturelle et identitaire ainsi que la montée de l’Islam radical. Autant de conséquences et d’excès du système néolibéral qui façonnent l’hydre à plusieurs têtes à l’origine de la crise des valeurs qui frappe notre monde d’aujourd’hui.

Pour relever autant de défis, je propose une déclinaison de grands principes sur la base desquels pourrait se construire l’Afrique de demain. J’estime que le renouveau africain, qui fait écho aux obligations positives de l’ESS et de la RSE, pourrait constituer à la fois une nouvelle dynamique économique et une réponse pour l’emploi des jeunes, l’autonomisation des femmes, la réalisation des souverainetés alimentaires et énergétiques, la lutte contre la pauvreté et l’équité territoriale entre autres défis.

Je défends ardemment l’idée du retour aux principes de base du développement endogène, fondé sur les aspirations légitimes et les ressources propres de l’Afrique. Je prône à cet effet le renouveau du mouvement coopératif et de la mutualisation, couplé à une approche adaptative d’une voie africaine de la RSE qui intégrerait la sensibilité humaniste et le développement durable, articulée à une nouvelle forme de gouvernance consensuelle arrimée à de nouveaux modèles de dotations factorielles, à travers les coopérations bilatérale et multilatérale.

Par ailleurs, je mets en exergue le caractère déterminant de la maîtrise des mécanismes et des instruments financiers, ainsi que l’importance des cadres réglementaires, juridiques et institutionnels qui permettront d’orienter les choix et les décisions des différents acteurs économiques. Plus que tout, je souligne l’importance de l’engagement territorial et de la volonté politique pour lutter contre les inégalités.

Afin d’alimenter la réflexion des décideurs politiques, des entrepreneurs ou des représentants de la société civile qui seront partie prenante du Renouveau du continent africain, je propose une définition de 500 mots qui pourraient permettre aujourd’hui de mieux appréhender une adaptation africaine de l’ESS et de la RSE. Je partage ma conviction que, loin de servir de modèles « prêts à l’emploi », les initiatives et les choix qui ont jusqu’ici permis à l’ESS et à la RSE de se déployer, constituent de formidables inspirations pour construire une Afrique prospère et réconciliée avec elle-même.

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Après une maîtrise au Centre Africain d’Études Supérieures en Gestion (CESAG), un DEA en Sciences de Gestion à l’Université Cheikh Anta Diop, un MBA en Management International à Paris-­Dauphine, un doctorat en Sciences de Gestion à l’Université d’Orléans, et un Doctorat Exécutif à Paris-­Dauphine, Dr. Cheikh Kanté a poursuivi sa carrière d’enseignant-chercheur et de Chef d’entreprises. En dehors de ses fonctions ministérielles, il est Président du Conseil départemental de Fatick et Président de l’Université de l’Excellence Africaine (UEA) de Dakar.