Endoctrinés par une croyance selon laquelle une âme-sœur serait responsable de notre bonheur, beaucoup décident alors de rechercher désespérément cette dernière. Elle posséderait une compatibilité telle qu’elle serait la réponse à toutes nos attentes. Julie, comme beaucoup d’autres, s’était lancée dans cette poursuite du bonheur mais à sa façon : partant de l’équation de Drake qui permet d’évaluer le nombre de civilisations extraterrestres, elle avait décidé de l’appliquer afin d’évaluer le nombre de chances de rencontrer l’âme-sœur. Mais Julie finit par réaliser que cette quête ne l’a menée nulle part.
Dans la force de l’âge, elle n’a pas trouvé cette fameuse âme-sœur ; elle est toujours incapable d’être épanouie tout en respectant les critères imposés par notre société. Julie est pourtant une femme libre. Libre dans son esprit, libre dans son corps et en harmonie avec ses valeurs. Et si la recherche de l’âme-sœur n’était pas la véritable quête à mener pour aboutir à l’ultime objectif : l’accès au bonheur ?
L’autrice, en manque d’inspiration après une rupture, décide de se lancer dans une quête identitaire. Dans un monde en constante mutation, Les équations amoureuses traitent toutes les facettes des relations amoureuses qui font partie de cette recherche identitaire. Du désir à l’amour physique en passant par l’amour spirituel, l’autrice aborde ces sujets avec audace et sans tabou afin de trouver sa propre équation, et peut-être, sa propre définition du bonheur.
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Géraldine Beigbeder est une plasticienne, autrice et curatrice d’expositions. Elle est l’une des rares artistes qui utilise toutes les formes de l’art pour dénoncer le chaos du monde. Instinctive et décomplexée, elle signe là son premier roman autobiographique.