Err

Les batailles arctiques (1941-1945)

LAURENT Boris
(Code: 9782717871319)
En Stock
Lorsque le IIIe Reich déclenche l'opération Barbarossa, le Royaume-Uni et les États-Unis soutiennent l'URSS en mettant sur pied des lignes d'approvisionnement maritimes. L'une d'entre elles, particulièrement dangereuse, passe par l'océan glacial Arctique. En analysant les opérations militaires en mer et à terre, l'auteur remet en question le caractère décisif de cette aide alliée.
27,00 €
340g

Paiement sécurisé

Le 22 juin 1941, Hitler déclenche la foudre en URSS. L'opération Barbarossa ouvre cinq années de guerre apocalyptiques à l'Est. L'Armée rouge est saignée, l'économie en plein chaos, poussant les autorités soviétiques à lancer le « grand déménagement » des usines et des travailleurs dans des conditions dantesques. Staline voit le sol se dérober sous ses pieds.
Dans le chaos des premières semaines de ce conflit sans commune mesure, Staline exhorte les Américains et les Britanniques à lui venir en aide. Roosevelt et Churchill mettent rapidement sur pied plusieurs lignes d'approvisionnement dont une via l'océan Glacial arctique. De l'avis même de Churchill, ce passage de Mourmansk est « la pire traversée au monde ». Et pour cause. Les marins alliés bataillent contre des éléments mortels, la neige, la glace, les icebergs, les tempêtes, mais aussi contre la Luftwaffe, les U-Boote, les bâtiments de surface de la Marine allemande dont quelques fleurons, comme le cuirassé Tirpitz ou l'Admiral Scheer qui mène un raid improbable aux confins de l'océan Arctique, en mer de Laptev, en Sibérie centrale.
Analysant les opérations militaires en mer mais aussi à terre, cet ouvrage remet en question le poids de l'aide alliée militaire à l'URSS et notamment celle passant par l'Arctique. Non, l'aide matérielle alliée n'a pas été décisive. Non, l'Armée rouge n'aurait pas perdu face à la Wehrmacht sans le Lend-Lease (loi Prêt-Bail). Oui, les armées soviétiques ne doivent la victoire qu'à elles-mêmes. Ainsi, cette voie arctique a-t-elle été inutile, comme l'ont affirmé certains généraux alliés dès 1941 et les historiens soviétiques durant la Guerre froide ? Les sacrifices des marins et des aviateurs alliés et soviétiques ont-ils réellement été vains ?

* * *
 
Boris LAURENT est officier de réserve dans la Marine nationale, journaliste et historien spécialiste en histoire des relations internationales et en histoire militaire. Il a notamment publié aux éditions Economica, Les opérations germano-soviétiques dans le Caucase, 1942-1943, dans la collection Campagnes & Stratégies et Le IIIe Reich pouvait-il gagner la bataille de l'Atlantique ?, dans la collection Mystères de guerre.