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La fin d'un empire : les derniers jours de l'isle de France et de l'isle Bonaparte, 1809-1810

LEPELLEY Roger
(Code: 9782717841480)
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En 1809, l'attaque des colonies françaises par les Anglais commença : occupation de l'île Rodrigues, d'où partirent des opérations contre la Réunion, puis, en juillet 1810, attaque et prise de cette île. En août, la division Duperré-Bouvet remportait la bataille de Grand-Port. Trois mois plus tard, l'isle de France capitulait.
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En 1793, la France déclarait à l'Angleterre et à la Hollande une guerre qui eut pour théâtre, parmi beaucoup d'autres, la mer des Indes. Toutefois, au cours de la première partie de ce conflit (qui connut quelques mois de «paix» en 1802-1803), aucune attaque ne fut dirigée contre nos îles de l'océan Indien : l'Isle de France, La Réunion ou Rodrigues.

A la reprise des hostilités, au printemps 1803, la situation avait changé. L'Angleterre s'établissait de plus en plus solidement dans l'Inde et son action devait s'exercer aussi bien contre les potentats locaux que contre les comptoirs européens, bases éventuelles de raids de guérilla ou centres de ravitaillement en armes des résistants. Les colonies françaises, hollandaises, portugaises et danoises de la péninsule indienne étaient visées, tout comme les îles du grand océan méridional.

Aux rares frégates de notre marine, l'Angleterre sut opposer des divisions navales fortes et bien organisées. En 1809, l'attaque des colonies françaises commença : occupation de l'île Rodrigues, d'où partirent des opérations contre la Réunion, puis en juillet 1810, attaque et prise de cette île. Cependant, en août, la division Duperré-Bouvet remportait la bataille de Grand-Port, seule victoire navale inscrite sur l'Arc de Triomphe de l'Étoile. Trois mois plus tard, attaquée par des forces dix fois supérieures aux siennes, l'Isle de France capitulait le 3 décembre.

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Roger Lepelley, ancien Administrateur de la France d'outremer, a connu l'océan Indien lors d'un séjour dans l'île de Mayotte de 1950 à 1952. Une seconde carrière (au Commissariat à l'énergie atomique) le conduisit à Tahiti. Depuis sa retraite, il se consacre à la recherche historique.